Voyages Kévin Berg

Auckland, une ville morte ?

 

Pour terminer mon séjour, je me devais de visiter la capitale de l'île Nord, Auckland. Et pour une fois, je n'ai rien à dire ou presque. Rien à dire car la ville ne m'inspire rien. Telle une cité basique aux traits anglosaxons, elle s'étend et ne semble faite que d'immeubles bas et de fast food. Ma seule surprise sera de voir déambuler des milliers d'asiatiques. J'ai même cru un instant être à Pékin ou Tokyo. Rien de raciste la dedans, il s'agit simplement d'un constat. Le peuple asiatique semble avoir envahi la Nouvelle-Zélande ou plutôt Auckland. Icî, la population locale me semble même en infériorité numérique. Mais passons. J'ai fais l'effort de photographier quelques monuments plutôt sympas qui égaie un peu la ville mais croyez moi, il ne faut pas perdre du temps dans cette ville qui, bien que très amicale, se révèle inintéressante au possible.

 


15/01/2013
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La Sky tower, Auckland

 

 

Seul véritable attrait d'Auckland, la Sky Tower. Jumelle de notre bonne vieille Tour Eiffel par la hauteur, cette tour à l'architecture finalement très basique se dresse dans le centre ville. Je décide donc d'aller au sommet, en espérant que la ville soit plus attrayante vue du ciel que des trottoirs. Et c'est le cas. Le panorama est très agréable, sans être sensationnel toutefois. A loin, l'océan bleu gris est certainement l'élément qui cause cette embellie d'Auckland.

 

 

 

Je note également deux points originaux. Le premier est que le sol est fait en Plexiglas. Et croyez moi, bien que cette matière soit plus solide que du béton, tous les adultes ont été pris de peur à l'idée de surplombé Auckland les pieds posés sur une grosse vitre transparente. Les enfants eux, naïveté oblige, sautaient et couraient à l'endroit même où leurs parents avançaient presque à califourchon, sévèrement cramponner à une rampe, et priant pour que les panneaux assurant de la solidité du sol aient raison.

 

 

Enfin, deuxième originalité, les plus courageux ou les plus fous, peuvent sauter à l'élastique du sommet de la tour. Je ne le ferai pas. La lâcheté ou la peur m'ayant retenu. Toutefois, si vous êtes amateurs de sensations fortes, je ne peux que vous conseillez ce bond de presque 300 mètres dans le centre ville d'Auckland.

 

 

Voilà, après cette dernière expédition, je prends la route de l'aéroport et attends le décollage pour Paris. Je quitte un pays sensationnel qui aurait mérité que je m'y arrête plus longtemps. See you In France !


15/01/2013
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Randonné aux pays de la fougère

Aujourd'hui, je décide de faire une chose absolument incroyable et complètement folle : faire du sport. L'information est évidemment à prendre au second degré mais je me dois quand même de découvrir ce pays en quittant les routes. Tout part d'une pause que je fais, au sommet d'un col, pour photographier un panneau signalétique faisant état des distances entre les grandes villes du monde et ma position.

 

 

C'est la que j'aperçois le départ d'un sentier. Je décide donc de m'y engager sur quelques centaines de mètres, afin de tâter la flore locale. J'ai eu une bonne intuition apparemment. À peine engagé dans ce nouveau chemin, me voilà entouré d'une végétation dense.

 

 

Le climat humide laisse présager la présence d'un lac ou d'une rivière à proximité.

 

 

Je continue donc et ne tarde pas à atteindre les rives de ce qui me semble être une immense lagune. Quelques bateaux de particuliers mouillent au bout d'un ponton en bois.

 

 

Dans un anglais approximatif, celui des voyageurs itinérants qui se débrouillent toujours mais ne demeurent jamais assez longtemps au même endroit pour réellement maîtriser la langue, je parviens à convaincre un marin de m'emmener à bord, afin de découvrir jusqu'où mène cette étendue d'eau d'une sombre clarté.

 

 

 

Nous dérivons lentement jusqu'au pacifique, toujours splendide. A l'entrée de l'océan, un autre vieux ponton de bois semble nous attendre. Byron, mon accompagnateur de fortune, accoste quelques minutes pour me permettre de fouler à pieds, les prés marécageux qui porte ce rivage à l'abris des hommes.

 

 

Byron me rapelle Il est temps de rentrer. Je m'exécute et, trois quart d'heures plus tard, je retrouve mon camper var, m'attendant sagement en bord de route. Je n'aurais jamais cru qu'ici, au bord d'une route régionale, un chemin pourrait m'emmener à travers une forêt profonde puis sur une lagune, entourée de montagnes neigeuses, pour enfin attérir dans un pacifique sauvage et couvert par la brume.


13/01/2013
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Like In America

 

 

Ça y est, je retrouve la nature et la vrai Nouvelle-Zélande. Les paysages ont changé mais sont toujours splendides. Des cols du bout du monde traversant des sommets enneigés et venteux, des plaines aux allures de Far West américain dans lesquelles des troupeaux pâtures, des lacs venus du centre de la terre et blottis entre deux vallées, sous l'ombre d'un géant de rocailles.

 

 

 

Je regrette cette fois mon camper van et l'échangerais volontiers contre une bonne vieille Harley Davidson, moyen de transport mythique qui je suis sur, permettrai d'encore plus apprécier ses paysages dignes de celle que l'on nomme 666 Road.

 

 


12/01/2013
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Chez les maoris, Île Nord.

Non, ce ne sont pas des vrais maoris mais je devrais m'en contenter. Croyez le ou non, les seuls que j'ai croisé durant mon voyage n'ont rien d'exotique. Élevés à la culture du Burger, traînant le long des routes en bordure des villes ou exerçant les bas métiers, surement ceux qui sont le plus accessibles pour eux, ils sont bien loin du peuple vivant dans la nature avec ses hommes grands, beaux et couverts de tatouages accompagnées de femmes, dernières représentantes des peuplades vahinés d'Océanie. Leur couleur de peau, mate, demeure le seul signe qui les distingue des néo-zélandais anglophones qui ont immigré sur l'île. Je me suis donc résolu, à contre cœur je l'avoue, à me rendre dans un village typique de maoris, reconstitué pour les touristes et offrant un bref résumé de la culture et de la façon de vivre maoris.

 

 

 Les photos que je prends me laisse un goût amer. Ici, au cœur d'un pays où la nature a encore le dessus sur l'homme, j'ai pour la première fois le sentiment clair désagréable d'être dans une zone superficielle, faite uniquement pour les badauds venus acheter un masque maori où des objets de toutes sortes en terre cuite. Je ne m'attarde pas et reprend donc la route a toute allure, filant vers les contrées désertes du Nord de l'île.

 


12/01/2013
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